ATELIER ÉCRIRE LA BIÈVRE
Cet atelier fait partie intégrante du projet ÉCRIRE LA BIÈVRE, il est son versant pédagogique. Je mène ces ateliers en Île-de-France, sur les territoires que traverse la rivière. Il est à destination des scolaires (niveaux élémentaire, collège et lycée), comme des étudiant·es en géographie.
Comment imaginer la place de la rivière dans notre quotidien ?
Cet atelier amène les élèves à questionner leur rapport à la Bièvre et aux espaces que la rivière a façonnés, à en donner une retranscription artistique collective, dont ils seront les acteur·ices. L'idée et de parcourir les thèmes que charrie la Bièvre, d'hier à aujourd'hui : quels en ont été les loisirs ; l'utilité agricole ; industrielle ; et de manière plus contemporaine, ce qu'elle représente aujourd'hui en termes écologiques, esthétiques, et sa place dans l'urbanisme à hauteur d'enfant. En effet, les réouvertures de la rivière, ou sa reméandrisation, concernent l'ensemble de son parcours. Or, ces aménagements sont faits aussi pour les générations futures, et c'est pour cela que je souhaite interroger et permettre de révéler, en collaboration avec les enseignant·es, la voix et les imaginaires des élèves. Ces productions feront l'objet de documentation que je pourrais transmettre dans mes ateliers d'une classe à l'autre. L'idée étant de pouvoir à terme réunir ces travaux dans une publication qui pourrait servir de modèle et de témoin de ce travail qui aura été fait sur l'ensemble du cours d'eau.
L'enjeu concerne bien sûr la sensibilisation à l'environnement, et peut s'inscrire dans un projet plus large autour des écosystèmes et de l'écologie. Je souhaite que les imaginaires des classes voyagent de l'amont en l'aval, dans le but de créer une continuité des imaginaires en regard de la continuité écologique qui sera longue à construire.
Le but pédagogique est de favoriser l'expression d'une expérience subjective d'un élément naturel constitutif d'un territoire, ici la Bièvre, en la faisant passer sur un plan collectif et écologique, en la restituant artistiquement. Un des axes importants de cet atelier est le développement de ses imaginaires, l'attention à l'environnement, l'écriture et la mise en commun des textes, enfin une réappropriation de l'espace public grâce à une intervention collective.
Le but artistique de cet atelier est de transmettre ma pratique d'écriture, qui se fait en dehors du livre, comme un vecteur de liberté, une invitation à penser, à partager et à écrire au-delà des supports et des habitudes, en accord avec les problématiques écologiques contemporaines. La partie atelier d'écriture sera l'occasion pour les élèves de développer leurs connaissances de leur lieu de vie, et de réfléchir aussi à des futurs possibles, à formuler des inquiétudes, des espoirs, des rêves, des expériences vécues.
ATELIER ÉCRIRE NOTRE ESPACE PUBLIC
Cet atelier amène les élèves à questionner leur rapport à l'espace public, et à en donner une retranscription artistique collective, à la craie, dont ils seront les acteur·ices. Cet atelier pourrait trouver un écho dans le programme des Rues aux Enfants, ou autour d'une requalification des rues attenantes à l'établissement scolaire.
Le but pédagogique est de favoriser l'expression d'une expérience subjective de l'espace public, en la faisant passer sur un plan collectif, avant de la restituer artistiquement. Grâce à des temps de lecture en groupe, en classe et à l'extérieur, chacun·e sera amené·e à considérer le texte de l'autre, et donc sa manière de penser cet espace complexe que nous partageons au quotidien. Un des axes importants de cet atelier est la lecture, le partage, et la mise en commun, pour une réappropriation de l'espace de la rue.
Le but artistique de cet atelier est de transmettre ma pratique d'écriture en dehors des cadres littéraires, mes expérimentations en dehors du livre, comme un vecteur de liberté, une invitation à penser et à écrire au-delà des supports et des habitudes. La partie atelier d'écriture sera l'occasion pour les élèves de développer leur sens de l'espace public, et de réfléchir aussi à des futurs possibles, à formuler des inquiétudes, des espoirs, des rêves, des expériences vécues.
À Palerme, cet atelier a été mené en bilingue français/italien, et c'est une forme que je répète aussi volontiers. L'atelier peut donc faire l'objet d'une collaboration entre deux enseignant·es, de français et de langue.
Les photos qui suivent sont issues d'ateliers menés à Palerme, au liceo Regina Margherita, en février 2024, dans le cadre d'une résidence artistique financée par l'OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse), portée par le programme KulturEnsemble, de l'Institut Français et le Goethe Institut de Palerme. L'atelier a été mené avec Jeanne Cosse et Judith Testault, de l'équipe de l'Institut Français, qui ont aussi pris les photos.
ATELIERS D'ÉCRITURE AU CAFÉ DU VILLAGE
Ces ateliers ont été développés lors de la tournée Plonger Orchestral 2024. Rendez-vous était donné le matin, à 10h30, au café du village. Ces ateliers sont des moments de convivialité, sans inscription, où sont expérimentés des formats différents. Je pars du journal du jour ou de la veille, et découpe des mots, des expressions, des images. Je rencontre les participant·es, les passant·es autour de l'idée d'écrire le journal du café, de ce matin-là. Alors chaque personne est invitée à écrire à partir des mots du journal son propre article. Les résultats sont toujours surprenants et stimulants. Nous écrivons, collons, lisons à voix haute, dans une ambiance incomparable.
J'envisage de poursuivre ces ateliers de manière bénévole, le samedi matin, juste pour proposer des endroits où se retrouver, échanger, passer du temps ensemble.
ATELIER ÉCRIRE L'ESPACE PUBLIC
(à destination des écoles d'architecture, d'urbanisme et de géographie)
Cet atelier amène les étudiant·es à questionner leur rapport à l'espace public, et à en donner une retranscription artistique collective, à la craie, dont ils seront les acteur·ices. La restitution pourra se faire au sein de l'établissement ou bien à ses abords.
Le but pédagogique est de pouvoir formuler les usages d'un espace en liant langage et déplacement physique, mais aussi s'intéresser à un élément de l'environnement proche de l'établissement, comme une rivière, une place, etc.
Pour être plus précis : à Marseille, j'ai écrit un texte sous l'Ombrière du Vieux-Port, qui était composé de conversations entendues sur place, et que j'ai écrites au sol en suivant les trajectoires des passant·es que j'avais alors cartographiées pendant mes observations. Ainsi, la manière dont on s'exprime coïncide avec la manière dont on s'imprime dans un lieu. Et je travaille avec les étudiant·es cette notion d'éphémère : la trace que représente la ligne de mots à la craie, révèle pendant un moment une présence dans l'espace public. Lors de cet atelier, il m'est apparu que cette notion d'éphémère s'intègre au processus de réflexion sur l'espace, en ce sens qu'elle offre un contrepoint léger à la structure importante que représente un design d'espace public à proprement parler.
Grâce à des temps de lecture en groupe, en classe et à l'extérieur, chacun·e sera amené à considérer le texte de l'autre, et donc sa manière de penser cet espace complexe que nous partageons au quotidien. Un des axes importants de cet atelier est la lecture, le partage, et la mise en commun, pour une appréhension collective de la rue, sous des aspects théoriques, graphiques et artistiques.
Le but artistique de cet atelier est de transmettre ma pratique d'écriture en dehors des cadres littéraires, mes expérimentations en dehors du livre, comme un vecteur de liberté, une invitation à penser au-delà des supports et des habitudes. La partie atelier d'écriture sera l'occasion pour les élèves de développer leur sens de l'espace public, et de réfléchir aussi à des futurs possibles, à formuler des inquiétudes, des espoirs, des rêves, des expériences vécues.